Cette église détenait les reliques de Georges, évêque du Puy à la fin du Ve siècle et au début du VIe siècle, reliques qu'elle se disputait avec la collégiale Saint-Georges de Saint-Paulien. La collégiale est attestée dans la documentation au XIe siècle mais l'église abritait peut-être une communauté canoniale depuis au moins le Xe siècle. En 1202, Saint-Georges, comme les deux autres collégiales du Puy (Saint-Agrève et Saint-Vosy), est exemptée des redevances que l'évêque Bernard de Chalançon leur réclamait au nom du Saint-Siège. En 1336, les trois chapitres sont encore exemptés de droits de visite à cause de leur pauvreté. La collégiale disparaît en 1658 par union avec le séminaire du Puy et il ne reste que quelques traces du bâtiment dans la chapelle de celui-ci.
En 1266, le pape Clément IV donna 100 jours d'indulgences pour ceux qui viendraient la visiter à la Saint-Georges et le jour de la dédicace
Auteur(s) de cette notice: Hervé Chopin

