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Une collégiale au hasard sur 915 recensées

Saint-Liphard (Meung-sur-Loire)

Résumé

Liphard est un ermite du VIe siècle vénéré in corpore à Meung, d'aucuns le disent avoir été comte d'Orléans. L'évêque Théodulphe d'Orléans est investi du gouvernement des monastères de Fleury, Saint-Aignan et Saint-Liphard de Meung par Charlemagne. Sous Théodulphe, Meung avait une école. Un diplôme de Charles le Chauve parle d'une "cella Sancti Liphardi". Pendant la disgrâce de l'évêque sous Louis le Pieux, le comte d'Orléans s'empare du monastère, puis ce dernier retourne à Théodulphe, et dès lors, à l'Eglise d'Orléans. L'Atlas de la France de l'an mil (dir. M. Parisse, Paris, 1994, p. 42) retient l'existence d'un monastère masculin à Saint-Liphard de Meung au IXe siècle. Un diplôme de Philippe Ier mentionne pour la seconde fois dans la documentation des chanoines à Saint-Liphard en 1068. Le beffroi est daté du XIe siècle. La collégiale est dédicacée (ou réconciliée ?) en 1104 en présence des évêques d'Orléans et de Paris, de l'archevêque de Tours. En 1151, Eugène III confirme la possession d'églises à l'évêque d'Orléans, dont l' "ecclesia[m] sancti Lefardi Maudunensis". Les évêques avaient un château à côté de la collégiale, qui est aujourd'hui une propriété privée. Meung fut le berceau du dictamen dans la vallée de la Loire et pour toute la France du nord. La collégiale est classée au titre des Monuments Historiques en 1840

Chronologie

Auteur(s) de cette notice: Jean-Vincent Jourd'heuil

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