La collégiale tient son vocable de l'évêque de Lyon Justus, évêque à la fin du IVe siècle (il participa aux conciles de Valence de 374 et d'Aquilée de 381). D'après sa Vita, il aurait abandonné son siège pour mener une vie d'ermite en Egypte. Les Lyonnais envoyèrent le diacre Viator pour le persuader de rentrer à Lyon, mais il mourut sur place et son corps fut rapporté dans la ville. Un culte est signalé assez vite, notamment dans une lettre de Sidoine Apollinaire qui relate le déroulement de cette fête.
Elle était située à l'extérieur de la cité, en zone suburbaine. On parle dans les textes de ''ville de Saint-Just''.
Les chanoines entretenaient le culte à Saint-Just mais aussi à Saint-Irénée, chapitre qui devint distinct quand il fut régularisé au début du XIIe siècle.
A l'instar des chanoines du chapitre cathédral qui prirent le titre de comte à partir du XVe siècle, ils se qualifièrent de "barons"
Auteur(s) de cette notice: Hervé Chopin