Chapitre séculier - Fiche en cours
L'église Sainte-Marie d'Annonay aurait été fondée à la fin de la deuxième moitié du VIe siècle. La communauté de clercs (nommés servitores en 1335, AD Ardèche G 67), puis vraisemblablement chanoines dès la deuxième moitié du XIVe siècle est associée au prieuré dépendant de Saint-Ruf qui reçut cette église entre 1120 et 1125. Ils se partagent donc le même établissement. Les chanoines réguliers devaient payer des repas aux chanoines 5 fois par an, pour 5 grandes fêtes
Avec la sécularisation de Saint-Ruf en 1774, le prieuré disparut
Notre-Dame est en relation avec :
En 1336, Alix de Poitiers permit à 42 séculiers (prêtres et clercs) de desservir l'église tout en étant dépendants du prieuré. En 1484, une bulle du pape Innocent VIII réduisit le nombre à 12, dont 2 vicaires perpétuels, et leur donna le titre de chanoines. Il unit le prieuré et la communauté séculière. Cependant, le prieur, le sacriste et 4 chanoines claustraux restaient réguliers (Poncer Jeune, 1835, p. 325-327)
L'église fut détruite une première fois sous les guerres de religion entre 1562 et 1568. Elle fut reconstruite entre 1598 et 11609. Cette dernière fut démolie à la fin du XIXe siècle et la reconstruction de l'actuelle église Notre-Dame débuta en 1904
Arch. départ. Ardèche, G 26-73 ; G 440
M. A Poncer Jeune, Mémoires historiques sur Annonay et le Haut Vivarais, Annonay et Lyon, 1835, t. 1
Les informations en italique sont incertaines
Auteur(s) de cette notice: Hervé Chopin, le 31/7/2022
Pour citer cette fiche:
Hervé Chopin, « Fiche de la collégiale Notre-Dame de Annonay », Collégiales - Base des collégiales séculières de France (816-1563) [en ligne </?i=fiche&j=914>], version du 31/7/2022, consultée le
Une liste de 1366 mentionne 14 chanoines, sans compter les choriers