Chapitre séculier - Fiche valide
Sa fondation sous l'épiscopat d'Isembert Ier (1021-1047) est attestée par une bulle du pape Innocent III datée de 1211. Entre 1087 et 1093, Hugues VI le Diable et son fils Hugues VII le Brun remettent l'église Sainte-Croix aux moines de Saint-Cyprien. Les chanoines de Sainte-Croix deviennent alors réguliers, ce qui est confirmé par une lettre datée entre 1090 et 1094 d'Yves de Chartres à Pierre II évêque de Poitiers qui se plaint du mauvais accueil d'un clerc mandaté par Pierre II pour gouverner une église régulière de son diocèse de peur qu'il ne passe dans le domaine de Saint-Cyprien
La régularisation est consécutive à la donation de la communauté aux moines de Saint-Cyprien de Poitiers (S. Perrault, 2011, p. 270 ; Cartulaire de Saint-Cyprien de Poitiers, 1874, n°9, 12, 13, 43, 208, 209, 219)
Sainte-Croix est en relation avec :
Il ne reste qu'une unique travée de l'ancienne église abbatiale, détruite vers 1835. La première pierre de l'édifice fut posée en 1175 et la dédicace eut lieu en 1192 (Base Mérimée, PA00105326). Cet édifice n'est donc pas la collégiale séculière du XIe siècle
Cartulaire de Saint-Cyprien de Poitiers, éd. L. Rédet, Poitiers, 1874, n°9, 12, 13, 43, 208, 209, 219
Ph. Durand, "La protection religieuse de l'entrée du château à l'époque romane en Haut-Poitou", Cahiers de civilisation médiévale, 1988, p. 159-212
S. Perrault, "A propos d'un diplôme royal du XIe siècle pour le chapitre de Faye-la-Vineuse : la diffusion du modèle canonial dans le diocèse de Poitiers", Revue historique du Centre-Ouest, 2011, t. 10, p. 265-299
Les informations en italique sont incertaines
Auteur(s) de cette notice: Véronique Soulay / Anne Massoni, le 11/7/2022
Pour citer cette fiche:
Véronique Soulay / Anne Massoni, « Fiche de la collégiale Sainte-Croix de Angles-sur-l'Anglin », Collégiales - Base des collégiales séculières de France (816-1563) [en ligne </?i=fiche&j=798>], version du 11/7/2022, consultée le
Isembert Ier fonde le chapitre sur des terres épiscopales, en compagnie de sa mère Theberge et de ses frères Senebald et Manassès (S. Perrault, 2011, p. 270)