Chapitre séculier - Fiche à valider
Les chanoines de Saint-Nicolas-au-Cloître transférés dans l'église voisine des Célestins forment désormais le chapitre Saint-Martin d'Amiens
Leur union avec le chapitre Saint-Firmin-le-Confesseur, projetée dès 1781, est décrétée par monseigneur de Machault, évêque d'Amiens, le 28 octobre 1786 puis confirmée par le Parlement de Paris le 8 mai 1787. Mais le chapitre de Saint-Nicolas figure encore dans les comptes de l'office du grenier de la cathédrale pour l'année 1787-1788. Par contre, en mars 1789, lors de la convocation à l'assemblée des trois Etats du bailliage d'Amiens, les représentants de la collégiale Saint-Martin et ceux de la collégiale Saint-Firmin-le-Confesseur sont conviés distinctement. Le chapitre Saint-Nicolas n'est plus attesté
La collégiale est reconstruite entre 1193 et 1207
En 1781, en raison de sa vétusté, un décret de l'évêque d'Amiens Louis-Charles de Machault décide la fermeture et la destruction de l'église
Les chanoines sont transférés dans l'église voisine des Célestins où ils célèbrent leur premier office le dimanche 26 octobre 1783
L'église est totalement vacante en mars 1784, les travaux de démolition peuvent débuter
La démolition des tours est achevée durant le premier semestre 1785
Saint-Nicolas-au-Cloître est en relation avec :
Aucun dignitaire n'est attesté dans les sources
Un abbas/abbé de Saint-Nicolas-au-Cloître est pourtant cité une fois en 1171, il s'agit à cette date de Raoul, doyen de la cathédrale
On ne trouve aucune autre mention d'abbé de la collégiale
S. Abdi, "Les collégiales Saint-Firmin-le-Confesseur, Saint-Nicolas-au-Cloître et la cathédrale d'Amiens au Moyen Âge, une histoire partagée", Bulletin de l'Association des Amis de la Cathédrale d'Amiens, 2014, p. 40-56
S. Abdi, "L'intégration des collégiales Saint-Firmin-le-Confesseur et Saint-Nicolas-au-Cloître dans la ville d'Amiens à la fin du Moyen Âge", dans Les collégiales et la ville dans la province ecclésiastique de Reims (IXe-XVIe siècles), Actes du colloque d'Amiens-Beauvais 3-5 juillet 2009, éd. R. Le Bourgeois, A. Massoni et P. Montaubin, Amiens, Université de Picardie-Jules Verne, 2010, p. 83-99
S. Abdi, Saint-Firmin le Confesseur et Saint-Nicolas-au-Cloître. Introduction à l'histoire des collégiales en milieu urbain à Amiens des origines à la fin du Moyen Âge, mémoire de Master II sous la direction de Ph. Racinet et P. Montaubin, Amiens, 2009
Les informations en italique sont incertaines
Auteur(s) de cette notice: Pascal Montaubin / Sofiane Abdi, le 28/7/2022
Pour citer cette fiche:
Pascal Montaubin / Sofiane Abdi, « Fiche de la collégiale Saint-Nicolas-au-Cloître de Amiens », Collégiales - Base des collégiales séculières de France (816-1563) [en ligne </?i=fiche&j=688>], version du 28/7/2022, consultée le
A partir de 1781, l'évêque d'Amiens Louis-Charles de Machault décide de procéder à l'union des deux chapitres séculiers de Saint-Nicolas-au-Cloître et de Saint-Firmin-le-Confesseur ainsi qu'au transfert de ces deux communautés dans l'ancienne église des Célestins alors vacante afin de former le chapitre Saint-Martin d'Amiens
Cette union des deux communautés est décrétée par l'évêque d'Amiens le 28 octobre 1786 puis confirmée par le Parlement de Paris le 8 mai 1787
Les chanoines de Saint-Nicolas-au-Cloître sont transférés dans leur nouvelle église dès 1783 mais ils ne sont pas rejoints par les chanoines de Saint-Firmin-le-Confesseur en raison de contentieux liés aux conditions de l'union
Le chapitre de Saint-Nicolas est encore mentionné dans les comptes de l'office du grenier de la cathédrale pour l'année 1787-1788
Par contre, lors de la convocation à l'assemblée des trois Etats du bailliage d'Amiens en mars 1789, les représentants de la collégiale Saint-Martin et ceux de la collégiale Saint-Firmin-le-Confesseur sont conviés distinctement. Le chapitre Saint-Nicolas n'est plus attesté