Chapitre séculier - Fiche valide
La collégiale Saint-Firmin-le-Confesseur est le siège d'une paroisse homonyme attestée en 1203.
A partir de 1210 au moins, la paroisse est desservie par 2 curés.
Le 10 avril 1791, la paroisse Saint-Firmin-le-Confesseur est supprimée et rattachée à la cathédrale
A partir de 1781, l'évêque décide de procéder à l'union des 2 chapitres séculiers de Saint-Firmin-le-Confesseur et de Saint-Nicolas-au-Cloître ainsi qu'au transfert de ces 2 communautés dans l'ancienne église des Célestins alors vacante afin de former le chapitre Saint-Martin d'Amiens.
Cette union des 2 communautés est décrétée par l'évêque le 28 octobre 1786 et confirmée par un arrêt du Parlement de Paris du 8 mai 1787 mais celle-ci n'aboutit pas en raison des nombreuses procédures relatives aux conditions de sa réalisation engagées par les parties impliquées.
Le 9 mars 1789, les chanoines de la collégiale de Saint-Firmin-le-Confesseur sont encore en activité et sont, à cette occasion, assignés à comparaître à l'assemblée générale des 3 Etats du bailliage d'Amiens afin de participer à la rédaction du cahier de doléances et à la nomination des députés aux Etats Généraux
La collégiale Saint-Firmin-le-Confesseur est le siège d'une paroisse homonyme attestée en 1203
A partir de 1210 au moins, la paroisse est desservie par 2 curés
Le 10 avril 1791, la paroisse Saint-Firmin-le-Confesseur est supprimée et rattachée à la cathédrale
Selon certaines hypothèses, l'église Saint-Firmin-le-Confesseur, encore accolée à la cathédrale à l'époque romane, faisait partie du groupe cathédral carolingien.
La collégiale est détruite vers 1236-1238 pour laisser place au chantier de la cathédrale gothique
Elle est rebâtie dans les années 1240 à quelques mètres au nord-ouest de la cathédrale.
En 1247, la reconstruction en cours est attestée
L'église est détruite entre 1798 et 1804
Aucun dignitaire n'est attesté dans les sources médiévales.
L'évêque d'Amiens est trésorier en titre de la collégiale car la trésorerie a été intégrée à la mense épiscopale. L'évêque en perçoit les revenus, en assume les charges mais ne possède pas pour autant de prébende dans la collégiale.
Un prévôt de la collégiale, en charge des affaires temporelles, est toutefois attesté tardivement en 1481 mais il semble n'être qu'un simple officier
En 1149, l'évêque d'Amiens Thierry donne une prébende de la collégiale à l'abbé de Saint-Acheul
S. Abdi, "L'intégration des collégiales Saint-Firmin-le-Confesseur et Saint-Nicolas-au-Cloître dans la ville d'Amiens à la fin du Moyen Âge", dans Les collégiales et la ville dans la province ecclésiastique de Reims (IXe-XVIe siècles), Actes du colloque d'Amiens-Beauvais 3-5 juillet 2009, éd. R. Le Bourgeois, A. Massoni et P. Montaubin, Amiens, Université de Picardie-Jules Verne, 2010, p. 83-99
S. Abdi, "Les collégiales Saint-Firmin-le-Confesseur, Saint-Nicolas-au-Cloître et la cathédrale d'Amiens au Moyen Âge, une histoire partagée", Bulletin de l'Association des Amis de la Cathédrale d'Amiens, 2014, p. 40-56
S. Abdi, Saint-Firmin le Confesseur et Saint-Nicolas-au-Cloître. Introduction à l'histoire des collégiales en milieu urbain à Amiens des origines à la fin du Moyen Âge, mémoire de master II sous la direction de Ph. Racinet et P. Montaubin, Amiens, 2009
Les informations en italique sont incertaines
Auteur(s) de cette notice: Pascal Montaubin / Sofiane Abdi, le 28/7/2022
Pour citer cette fiche:
Pascal Montaubin / Sofiane Abdi, « Fiche de la collégiale Saint-Firmin-le-Confesseur de Amiens », Collégiales - Base des collégiales séculières de France (816-1563) [en ligne </?i=fiche&j=684>], version du 28/7/2022, consultée le
A la fin du Moyen Âge, les chanoines font remonter la fondation de leur collégiale à l'évêque d'Amiens saint Sauve en 593