Chapitre séculier - Fiche valide
Le village change de nom en 1764 quand Louis XV érige le lieu en marquisat au profit de François de Beauharnais. Il est situé sur la rivière du Beuvron, en Sologne. La collégiale est située à côté du château. Hervé, archidiacre de l'Eglise d'Orléans et doyen de la collégiale Saint-Vrain de Jargeau dans le même diocèse, fonde et construit pour le remède de son âme et de ses parents vers 1033-1036 une église près du château du seigneur Landry qui lui en donne la licence. Il revient de Jérusalem et donne des reliques venant du Saint-Sépulcre à son église. Le jour de la dédicace par l'évêque d'Orléans, Hervé donne l'église à l'abbaye bénédictine de Saint-Mesmin de Micy, près d'Orléans, dirigée par son oncle Albert.
En 1177, l'évêque d'Orléans et le chapitre de la cathédrale font un accord avec le doyen et les chanoines de Saint-Barthélemy de La Ferté-Avrain (S. Bartholomei de Firmitate Avreni) au sujet de l'église du lieu que le pontife avait donnée à ses chanoines. L'évêque et les chanoines d'Orléans remettent alors l'église dans son ancien état, c'est-à-dire sous la dépendance des chanoines de la collégiale. Les chanoines de La Ferté jurent de ne jamais séparer leur église de l'Eglise d'Orléans et tout nouveau chanoine est désormais tenu, dans la quinzaine qui suit son institution, de faire ce serment devant le chapitre cathédral. En guise de dédommagement, la collégiale donne aux chanoines d'Orléans les droits qu'elle possédait sur l'église de Neung, le village voisin situé à l'ouest. En 1263, l'évêque d'Orléans visite le chapitre et constate que ses revenus ne sont pas suffisants pour faire vivre les 9 chanoines qui existent de toute ancienneté. Il réduit alors leur nombre à 8 à la prochaine prébende vacante. En 1266, à la requête des chanoines, l'évêque d'Orléans décide qu'ils sont tenus à une résidence de 6 mois et que la collégiale doit suivre à l'avenir "la coutume usitée dans le diocèse d'Orléans"
Union à Saint-Liphard de Meung
En 1713, l'évêque d'Orléans porte extinction de la mense capitulaire de la collégiale et de toutes ses prébendes, pour unir les revenus de la mense à la collégiale Saint-Liphard de Meung dans le même diocèse
En 1263, l'évêque décide de réduire le nombre de chanoines de 9 à 8, chiffre qui doit sans doute comprendre le doyen
Archives départementales du Loir-et-Cher, G 337-352
E. Jarry, J. Thillier, Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), Paris, 1906, n° XCII
"Un pèlerinage à Jérusalem dans la première moitié du XIe siècle", Bibliothèque de l'Ecole des Chartes, t. 51, 1890, p. 204-206
Les informations en italique sont incertaines
Auteur(s) de cette notice: Jean-Vincent Jourd'heuil, le 27/7/2022
Pour citer cette fiche:
Jean-Vincent Jourd'heuil, « Fiche de la collégiale Saint-Barthélemy de La Ferté-Beauharnais », Collégiales - Base des collégiales séculières de France (816-1563) [en ligne </?i=fiche&j=662>], version du 27/7/2022, consultée le
Les chanoines apparaissent dans un accord avec l'évêque et le chapitre d'Orléans