Chapitre séculier - Fiche en cours
Il ne subsiste de la collégiale que la crypte romane, redécouverte en 1852, qui se visite aux journées du Patrimoine. Le site est occupé aujourd'hui par le collège public Jeanne d'Arc. La collégiale se trouvait près de l'angle nord-est du castrum gallo-romain, 100 mètres à l'extérieur des murs, à proximité de la cathédrale, sur l'ancienne route d'Etampes. Grégoire de Tours (mort en 594) mentionne que saint Avitus était un abbas du Perche, au diocèse de Chartres, enterré avec honneur à Orléans (In gloria confessorum) et sur le corps duquel les habitants ont construit une église. L'évêque de Tours a vu "la basilique de saint Avit abbas" tandis que le martyrologe hiéronymien commémore à Orléans le prêtre Avit. Une Vie de saint Avit est rédigée à Micy près d'Orléans au début du IXe siècle : les moines de Micy, pourtant nouvellement fondés par Théodulf d'Orléans, écrivent qu'Avitus avait été leur deuxième abbé avant qu'il ne parte fonder un autre monastère dans le Perche. Les hagiographes ajoutent encore que la basilique dédiée à Avit a succédé à un monastère et que le roi Childebert Ier aurait alors élevé une basilique sur la tombe du saint en 531. Vers 840, la cella de saint Avit appartient à l'évêque. Pour l'Atlas de la France de l'an mil, Saint-Avit n'a été qu'une abbaye masculine au IXe siècle. La collégiale est détruite au XVIIe siècle pour permettre la construction du Séminaire, devenu collège public après la Séparation de 1905
J.-Ch. Picard, "Orléans", dans Topographie chrétienne des cités de la Gaule..., t. 8, Paris, 1992, p. 92-93
M. Parisse dir., Atlas de la France de l'an mil, Paris, 1994, p. 42
Les informations en italique sont incertaines
Auteur(s) de cette notice: Jean-Vincent Jourd'heuil, le 27/7/2022
Pour citer cette fiche:
Jean-Vincent Jourd'heuil, « Fiche de la collégiale Saint-Avit de Orléans », Collégiales - Base des collégiales séculières de France (816-1563) [en ligne </?i=fiche&j=654>], version du 27/7/2022, consultée le