Chapitre séculier - Fiche en cours
La collégiale a disparu en 1830 pour laisser la place au temple réformé. Elle subiste aujourd'hui par la toponymie (venelle et place Saint-Pierre-Empont, rue du cloître Saint-Pierre-Empont). Sur la place se trouvent un temple réformé et la statue de Jean Calvin qui fut étudiant à Orléans.
On trouve aussi la collégiale sous les noms de Saint-Pierre-en-Pont et de Saint-Pierre-aux-Hommes (S. Petrus Virorum). L'église se trouvait à l'intersection exacte du cardo et du decumanus, au centre du castrum gallo-romain. Il se trouve deux autres églises dans le castrum sous le même vocable pétrinien (Saint-Pierre-Lentin devant la cathédrale, la collégiale Saint-Pierre-le-Puellier). Après examen de toutes les sources, J.-Ch. Picard ne donne aucune attestation du lieu avant le IXe siècle, puisqu'il faut attendre la mention d'une "cella sancti Petri virorum" dans un diplôme confirmant vers 840 les possessions épiscopales. On remarque que le vocable "aux hommes" fait pendant à celui "aux femmes" dans la même cité
A. Longnon, Pouillés de la province de Sens, Paris, 1904 (Recueil des historiens de la France. Pouillés, 4), p. 336
L. Merlet et L. Jarry, Cartulaire de l'abbaye de la Madeleine de Châteaudun, Châteaudun, 1896, n°93
J.-Ch. Picard, "Orléans", dans Topographie chrétienne des cités de la Gaule..., t. 8, Paris, 1992, p. 94
Les informations en italique sont incertaines
Auteur(s) de cette notice: Jean-Vincent Jourd'heuil, le 27/7/2022
Pour citer cette fiche:
Jean-Vincent Jourd'heuil, « Fiche de la collégiale Saint-Pierre-Empont de Orléans », Collégiales - Base des collégiales séculières de France (816-1563) [en ligne </?i=fiche&j=653>], version du 27/7/2022, consultée le