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Saint-Liphard

Chapitre séculier - Fiche valide

Informations générales

Liphard est un ermite du VIe siècle vénéré in corpore à Meung, d'aucuns le disent avoir été comte d'Orléans. L'évêque Théodulphe d'Orléans est investi du gouvernement des monastères de Fleury, Saint-Aignan et Saint-Liphard de Meung par Charlemagne. Sous Théodulphe, Meung avait une école. Un diplôme de Charles le Chauve parle d'une "cella Sancti Liphardi". Pendant la disgrâce de l'évêque sous Louis le Pieux, le comte d'Orléans s'empare du monastère, puis ce dernier retourne à Théodulphe, et dès lors, à l'Eglise d'Orléans. L'Atlas de la France de l'an mil (dir. M. Parisse, Paris, 1994, p. 42) retient l'existence d'un monastère masculin à Saint-Liphard de Meung au IXe siècle. Un diplôme de Philippe Ier mentionne pour la seconde fois dans la documentation des chanoines à Saint-Liphard en 1068. Le beffroi est daté du XIe siècle. La collégiale est dédicacée (ou réconciliée ?) en 1104 en présence des évêques d'Orléans et de Paris, de l'archevêque de Tours. En 1151, Eugène III confirme la possession d'églises à l'évêque d'Orléans, dont l' "ecclesia[m] sancti Lefardi Maudunensis". Les évêques avaient un château à côté de la collégiale, qui est aujourd'hui une propriété privée. Meung fut le berceau du dictamen dans la vallée de la Loire et pour toute la France du nord. La collégiale est classée au titre des Monuments Historiques en 1840

Frise chronologique

Iconographie

Localisation

Localisation administrative actuelle

  • Meung-sur-Loire (Loiret, France)

Géographie religieuse médiévale

  • Diocèse d'Orléans (province ecclésiastique de Sens)

Chronologie Les évènements concernant la chronologie sont en bleu dans la frise

  • Attestation en 1055
  • Disparition en 1790

Transformations de l'établissement

Transformation de l'institution Les informations concernant les transformations sont en vert sombre dans la frise

État antérieur

  • Communauté monastique (communauté masculine) entre 817 - 890 et 1055

    Monastère dépendant de l'Eglise d'Orléans au IXe siècle

État du chapitre

  • Chapitre séculier (communauté masculine) entre 1055 et 1790

    Vers 1055, Isembard, évêque d'Orléans, donne à l'Eglise de Chartres l'église d'Ingré située dans son diocèse avec tous les droits sur elle ; en échange, l'évêque Agobert de Chartres abandonne au chapitre de Saint-Liphard l'église d'Oinville

État actuel du site

  • En élévation totale

Documentation

Sources imprimées

  • Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300), éd. J. Thillier et E. Jarry, Orléans, 1906, n° XXIII

  • Cartulaire de Notre-Dame de Chartres, éd. E. de Lépinois et L. Merlet, Chartres, 1862, t. 1, p. 93

Bibliographie

  • J. Mesqui, ''L'église Saint-Liphard et la tour Manassès de Garlande à Meung-sur-Loire'', Bulletin Monumental, t. 172, 2014, p. 3-46

  • Lumières de l'an mil en Orléanais. Autour du millénaire d'Abbon de Fleury, Turnhout, Brepols, 2004, p. 12, p. 109-110, p. 192

Les informations en italique sont incertaines

Auteur(s) de cette notice: Jean-Vincent Jourd'heuil, le 27/7/2022
Pour citer cette fiche:
Jean-Vincent Jourd'heuil, « Fiche de la collégiale Saint-Liphard de Meung-sur-Loire », Collégiales - Base des collégiales séculières de France (816-1563) [en ligne </?i=fiche&j=646>], version du 27/7/2022, consultée le

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