Chapitre séculier - Fiche en cours
Le cartulaire de la collégiale conserve des actes disparus en originaux. Néanmoins, ce registre n'est actuellement pas communicable car en très mauvais état
Cette collégiale fusionne ("absorbe") celle de Saint-Sauveur-Saint-Nicolas en 1206
Edouard de Barthélemy relate la tradition locale voulant que saint Memmie, premier évêque de Châlons, ait fondé une église Sainte-Madeleine
Sainte-Trinité est en relation avec :
L'évêque Philippe de Joinville transfert la paroisse dont le siège était au sein de la cathédrale en 1095
Les droits sont transférés au chapitre de la Sainte-Trinité de Châlons, après que la collégiale Saint-Nicolas-Saint-Sauveur a été détruite
Les droits sont transférés au chapitre de la Sainte-Trinité de Châlons, après que la collégiale Saint-Nicolas-Saint-Sauveur a été détruite
Les droits sont transférés au chapitre de la Sainte-Trinité de Châlons, après que la collégiale Saint-Nicolas-Saint-Sauveur a été détruite
Les droits sont transférés au chapitre de la Sainte-Trinité de Châlons, après que la collégiale Saint-Nicolas-Saint-Sauveur a été détruite
4 canonicats ont été transférés après la "fusion" de la collégiale Saint-Nicolas de Châlons et celle de la Trinité. Il y avait donc 10 chanoines composant le chapitre de la Trinité de Châlons à partir de cette date
Arch. départ. Marne, G 1127 - 1128 -1129 - 1130
Ed. de Barthélemy, Histoire de la ville de Châlons-sur-Marne et de ses institutions, Châlons, 1854
J.-P. Ravaux, "L'église de la Trinité de Châlons-en-Champagne et l'enquête de 1539 sur les réparations", dans Etudes Marnaises, T. CXIX, Châlons-en-Champagne, 2004
Les informations en italique sont incertaines
Auteur(s) de cette notice: Nicolas Philippe, le 28/7/2022
Pour citer cette fiche:
Nicolas Philippe, « Fiche de la collégiale Sainte-Trinité de Châlons-en-Champagne », Collégiales - Base des collégiales séculières de France (816-1563) [en ligne </?i=fiche&j=637>], version du 28/7/2022, consultée le
La fondation de la collégiale est ambigüe. La tradition l'attribue à Bovon, prévôt de la cathédrale en 1027. Un manuscrit du XVIIIe s (AD Marne, G 1127) mentionne une fondation en 1015, sans réels fondements
Ce Bovon (Beuves) échange un grand terrain qu'il possède à Ambonnay contre une parcelle du cloître ; cet échange est ratifié par l'évêque Roger Ier (actes toujours présents aux AD Marne, G 1128). Il y fonde un oratoire, vraisemblablement achevé vers 1026 d'après l'obituaire (voir J.-P. Ravaux, "L'église de la Trinité..." pour la pertinence de cette date).
Un acte de 1027 constituerait l'acte de fondation donné par Roger Ier. Sur cet acte, conservé aux AD Marne, les monogrammes des rois Robert et Henri sont présents. Néanmoins, la présence de chanoines n'est pas explicite.
Dans un autre acte de 1027 de l'archevêque de Reims Ebles, il est fait mention des "frères du monastère de la Sainte Trinité".
Il faut attendre un acte de 1095 pour que les "chanoines de la Sainte-Trinité" soient mentionnés explicitement