Chapitre séculier - Fiche en cours
L'évêque Arnoul aurait fondé cette chapellenie, placée sous l'autorité du chapitre de la cathédrale. Cette tradition provient d'une mention inscrition dans un obituaire XVIIIe s. Pour S. Guilbert, on ne peut lui attribué aucun crédit
Une chapellenie a été confirmée par Charles le Chauve en 850. Elle appartenait au chapitre cathédral
Edouard de Barthélemy indique que la tradition locale mentionne la construction de cette chapelle hors les murs sur un "temple paien"
L'église a été reconstruite au XIIe s. Lors des travaux, la partie ancienne s'est effondrée en 1157. La nouvelle collégiale mesure 66 mètres de long sur 21 de hauteur. Sa nef est de 7 travées, à 4 étages. Son cloître était orné de nombreuses statues colonnes, avec des vitraux. L'édifice traduit la richesse de la collégiale. L'édifice est consacré en 1183.
Le cloître a été détruit en 1760 sur décision des chanoines. Les statues sont actuellement exposées dans un musée près de l'église.
Notre-Dame-en-Vaux est en relation avec :
Une bulle du pape Pascal II mentionne la paroisse en 1107. Il est difficile de dater la fondation de la collégiale, qui pourrait se situer entre le début du XIe siècle et 1114 (attestée)
Le chapitre devait desservir la paroisse ; paroisse qui a fait sa fortune. Le nombre de chanoines prêtres étant insuffisant pour cette tâche, le pape Alexandre III autorise la création de nouvelles prébendes, sacerdotales. La seule fondation connue est celle d'Henri le Libéral, comte de Champagne, en faveur d'Hugues son chapelain, en 1178. Il y aurait donc à cette date 7 prébendes
L'archevêque de Reims Guillaume aux Blanches Mains attribue une prébende de Vaux au chapitre cathédral Saint-Etienne. Les prébendes sont donc, à nouveau, au nombre de 6
Le pape Lucius III approuve en 1181 le doublement du nombre de chanoines. Pour cela, les prébendes sont divisées en deux, sans augmentation de ressources. Il est fait mention dans l'acte des travaux importants de reconstruction de la collégiale, jugés inutiles et démesurés.
Plusieurs travaux décrivent la collégiale : L. Hubert, Notre-Dame en Vaux... ; S. Pressouyre, Image d'un cloître...
Ed. de Barthélemy, Histoire de la ville de Châlons-sur-Marne et de ses institutions, Châlons, 1854
S. Guilbert, "La collégiale Notre-Dame en Vaux et la ville de Châlons-en-Champagne", dans Les collégiales et la ville dans la province ecclésiastique de Reims (IXe-XVIe siècles), Actes du colloque d'Amiens-Beauvais 3-5 juillet 2009, éd. R. Le Bourgeois, A. Massoni et P. Montaubin, Amiens, Université de Picardie-Jules Verne, 2010
S. Pressouyre, Image d'un cloître disparu, Paris, 1976
L. Hubert, Notre-Dame-en-Vaux de Châlons-sur-Marne, Epernay, 1941
Les informations en italique sont incertaines
Auteur(s) de cette notice: Nicolas Philippe, le 28/7/2022
Pour citer cette fiche:
Nicolas Philippe, « Fiche de la collégiale Notre-Dame-en-Vaux de Châlons-en-Champagne », Collégiales - Base des collégiales séculières de France (816-1563) [en ligne </?i=fiche&j=636>], version du 28/7/2022, consultée le
Une transaction en date du 24 mai 1114 mentionne des chanoines. Elle prévoit la répartition des juridictions et des revenus ordinaires entre Saint-Etienne et la collégiale (signe d'une fondation récente ?)