Chapitre séculier - Fiche valide
Louis VI accorde vers 1108-1110 aux moines de Saint-Léonard de Dreux, prieuré de l'abbaye de Coulombs (dioc. de Chartres), tous les biens des chanoines de Saint-Etienne de Dreux. Puis il se ravise en 1110 en confirmant à Saint-Etienne son appartenance à l'ordo canonicorum. Honorius II confirme en 1125-1126 à l'abbé de Saint-Victor de Paris le don fait par l'évêque chartrain Geoffroi de Lèves des annates des prébendes vacantes de l'ecclesia Sancti Stephani. Quand en 1247 l'official de l'archidiacre de Dreux rédige un acte restituant une rente due par le prieur de Garnay à la collégiale de Dreux, celle-ci apparaît sans vocable sous la seule qualité des "chanoines de Dreux (canonicis Drocarum)"
Saint-Etienne apparaît sous la qualité d'église à partir du moment où elle est donnée aux chanoines réguliers de Saint-Jean-en-Vallée, encore au XIIIe siècle quand la qualité de prieuré concerne d'autres dépendances de l'abbaye
Le testament d'un chanoine de la cathédrale (1423) mentionne le prieuré de Saint-Etienne
D. Lohrmann, Papsturkunden in Frankreich. Diözese Paris, I, Göttingen, 1989, n°4
J. Dufour, Recueil des actes de Louis VI roi de France (1108-1137), Paris, 1992, t. 1, n°42, n°43
Cartulaire de St-Jean-en-Vallée de Chartres, éd. R. Merlet, Chartres, 1906, n°287, n°437
Les informations en italique sont incertaines
Auteur(s) de cette notice: Jean-Vincent Jourd'heuil, le 27/7/2022
Pour citer cette fiche:
Jean-Vincent Jourd'heuil, « Fiche de la collégiale Saint-Etienne de Dreux », Collégiales - Base des collégiales séculières de France (816-1563) [en ligne </?i=fiche&j=569>], version du 27/7/2022, consultée le
La collégiale est donnée à l'abbaye Saint-Jean-en-Vallée de Chartres