Chapitre séculier - Fiche valide
La commune de Braux a fusionné avec celle de Bogny-sur-Meuse en 1967. Les archives conservées à Charleville-Mézières sont indigentes concernant les statuts de la collégiale.
Une charte de 867, "connue par une copie de 1584 d'un vidimus de 1249" est fondamentale mais c'est un faux créé probablement au XIIe s. (voir sur le sujet et sur l'historique de la collégiale le très bon article de P. Bertrand).
Par sa position occupée en frontière, cette collégiale a été souvent l'objet de disputes et de convoitises (voir l'article de P. Bertrand).
Une sentence arbitrale de 1127 montre que le chapitre de Braux avait le droit de nommer le maître des écoles de Mézières. En 1188, le chapitre de Mézières, fondé en 1126, obtient des droits de nomination aux écoles
Le comte Manassès II de Rethel rend dans les mains de l'archevêque de Reims les biens du chapitre "usurpés" par des seigneurs laïques. Il détenait vraisemblablement la collation effective des prébendes
Hugues de Rethel, avoué de l'église de Braux, donne l'église et les prébendes au prieuré de Novy. Cette donation est approuvée par Samson en 1158, mais les chanoines luttent et reprennent leurs droits en 1186 en échange d'une somme d'argent (40 sous de la monnaie de Reims). La charte de 867 pourrait avoir été composée lors de ce conflit (P. Bertrand)
Flodoard indique que l'archevêque Ebbon (816-835) aurait installé un groupe de clercs (des chanoines ?). Hincmar (845-882) remplace les clercs par un chapitre
Saint-Pierre-Saint-Vivent est en relation avec :
Cette église dépend du chapitre de Braux (Bogny-sur-Meuse).
Ce serait une des 7 chapelles données par Hincmar en dotation de la fondation de la collégiale
Cette paroisse est desservie par le chapitre de Braux
Ce chapitre est celui de Braux.
Cet autel a été donné par l'archevêque de Reims Foulques
Ce chapitre est celui de Braux.
Ce serait une des 7 chapelles données par Hincmar en dotation de la fondation de la collégiale
Ce chapitre est celui de Braux.
Ce serait une des 7 chapelles données par Hincmar en dotation de la fondation de la collégiale
Ce chapitre est celui de Braux.
Ce serait une des 7 chapelles données par Hincmar en dotation de la fondation de la collégiale
Ce chapitre est celui de Braux.
Ce serait une des 7 chapelles données par Hincmar en dotation de la fondation de la collégiale
Lors de sa fondation, Hincmar (845-882) aurait institué 12 prébendes
L'archevêque Henri de Braine aurait institué 30 canonicats, à titre provisoire, dans l'objectif de rétablir le chapitre. Cette mention ne peut être vérifiée actuellement
Les sources montrent que le collateur devait être l'archevêque. Néanmoins, la famille des comtes de Rethel a eu pendant plusieurs générations la mainmise sur ce chapitre
Archives départementales des Ardennes, G 279
Archives départementales des Ardennes, G 8
P. Demouy, Genèse d'une Cathédrale, Paris, 2005
P. Bertrand, "L'ancienne collégiale Saint-Pierre et Saint-Vivent de Braux", Revue Historique Ardennaise, t. XVIII, Charleville-Mézières, 1983
Les informations en italique sont incertaines
Auteur(s) de cette notice: Nicolas Philippe, le 28/7/2022
Pour citer cette fiche:
Nicolas Philippe, « Fiche de la collégiale Saint-Pierre-Saint-Vivent de Bogny-sur-Meuse », Collégiales - Base des collégiales séculières de France (816-1563) [en ligne </?i=fiche&j=533>], version du 28/7/2022, consultée le
L'archevêque Hincmar (845-882) aurait fondé un chapitre de 12 chanoines. La charte mentionnant cette fondation est cependant soumise à controverse (voir l'article de P. Bertrand).
Cette institution se situe alors à la frontière du royaume de Lothaire et du diocèse, délimité par le partage de Verdun. Pour P. Bertrand, l'action d'Hincmar, lié à Charles le Chauve, s'inscrit dans un contexte de tensions. Les 7 "chapelles" données en dotation lors de cette fondation délimitent un demi-cercle, à cette frontière