Chapitre séculier - Fiche valide
Le vocable Sainte-Balsamie n'est utilisé dans les sources qu'à partir du XIVe s. Auparavant, l'église est mentionnée sous la titulature de Sainte-Nourrice car la sainte avait allaité saint Remi. Les sources sont indigentes pour cette collégiale. Le bâtiment a disparu, son emplacement est incertain
Sainte-Nourrice puis Sainte-Balsamie est en relation avec :
Un acte (perdu mais inventorié au XVIIIe s.) indique que l'archevêque Guillaume aux Blanches Mains donne au chapitre la nomination de la cure
Il n'y a pas de dignitaire dans ce chapitre, le doyen du chapitre cathédral assurant les prérogatives de doyen
En 1205, il est décidé de réduire le nombre de prébendes qui passent ainsi de 13 à 12 (document publié par P. Varin)
La collégiale est détruite à la Révolution, en 1791
Archives départementales de la Marne, annexe de Reims, 2 G 2127-2148
P. Demouy, Genèse d'une Cathédrale, Paris, 2005
M.-L. Germain, Les collégiales Sainte-Balsamie, Saint-Timothée, Saints-Côme-et-Damien, La Trinité de Reims au Moyen Âge, mémoire de Maîtrise, Université de Reims, 2009
Les informations en italique sont incertaines
Auteur(s) de cette notice: Nicolas Philippe, le 4/2/2023
Pour citer cette fiche:
Nicolas Philippe, « Fiche de la collégiale Sainte-Nourrice puis Sainte-Balsamie de Reims », Collégiales - Base des collégiales séculières de France (816-1563) [en ligne </?i=fiche&j=514>], version du 4/2/2023, consultée le
Aucune charte de fondation n'est conservée. Néanmoins, dom Marlot indique que plusieurs clercs sont à l'origine de cette fondation. Ils auraient demandé la propriété de l'église au chapitre de Reims, à qui elle appartenait. Il s'agirait donc d'une fondation ayant de "multiples fondateurs", à l'instar du chapitre de Vertus, fondé à la même période.
Alexandre III confirme la fondation (bulle partiellement éditée dans G. Marlot, Metropolis Remensis Historia, t. II, p. 414). Ensuite, un document (Archives départementales de Reims, 2 G 2135) indique que le comte de Champagne Henri le Libéral (1159-1171) donne des revenus à la collégiale, complétés par des dons de son frère, l'archevêque Guillaume aux Blanches Mains