Chapitre séculier - Fiche à valider
En 1424, l'archevêque Thiébaud de Rougemont obtient du pape Martin V une bulle transformant le chapitre séculier en un prieuré régulier de l'ordre de Saint-Augustin. La pauvreté et le délaissement du chapitre de Beaupré sont invoqués à l'appui de cette décision. Cette tentative de relance de la vie canoniale se clôt promptement sur un échec. Sans doute n'y eut-il jamais de véritable chapitre régulier à Beaupré. Dans les années 1440, un certain Amiet Sauvaget dispose du titre et des revenus du "doyenné" de Beaupré. En litige avec l'archevêque de Besançon, il soutient ses prétentions en affirmant que, depuis de nombreuses années, des prêtres séculiers disposent du titre et des revenus de "doyen du chapitre de Beaupré". En fait, la vie canoniale a disparu de Beaupré vers 1424-1425 (peut-être même avant, tant la situation du chapitre semble précaire au début du XVe siècle)
Un doyen est très certainement placé à la tête du chapitre dès sa fondation. Après 1424-1425, les "doyens séculiers" de Beaupré ont hérité d'un titre et de revenus mais le chapitre a bel et bien disparu
1 doyen et 2 chanoines sont attestés le 4 juin 1315
L'archevêque de Besançon nomme à toutes les prébendes du chapitre
Archives départementales du Doubs, G 1089-G 1111
Les informations en italique sont incertaines
Auteur(s) de cette notice: Frédéric Genévrier, le 31/7/2022
Pour citer cette fiche:
Frédéric Genévrier, « Fiche de la collégiale Notre-Dame de Roche-lez-Beaupré », Collégiales - Base des collégiales séculières de France (816-1563) [en ligne </?i=fiche&j=479>], version du 31/7/2022, consultée le
Les archevêques de Besançon acquièrent la seigneurie de Roche et la terre de Beaupré à la fin du XIIIe siècle. En 1306, Hugues de Chalon, archevêque de Besançon, obtient le consentement du chapitre métropolitain à l'union de la seigneurie de Roche avec le chapitre qu'il a résolu d'établir à Beaupré, près du village de Roche