Chapitre séculier - Fiche à valider
Le chapitre de Sainte-Madeleine a participé à l'élection de l'archevêque de Besançon. Contesté dès 1236, ce droit est perdu 30 ans plus tard sur décision du Saint-Siège
Avant la fondation du chapitre, l'église Sainte-Madeleine dépendait du chapitre métropolitain de Saint-Jean. Aussi la dignité de doyen du chapitre est-elle attribuée au trésorier du chapitre Saint-Jean
Un chantre est attesté en 1185. Il est aussi mentionné par le compte de décimes de 1275
En 1185, pour des raisons économiques, le nombre des chanoines est limité à 13 (y compris le doyen et le chantre)
D'après le compte de décimes de 1275, le chapitre comptait, cette année-là, 14 membres (dont le chantre)
En 1414, le pape Jean XXIII supprime la treizième prébende et en affecte les revenus aux enfants de choeur (d'après J. Rossignot, l'historien de l'église Sainte-Madeleine). Le chapitre ne compte plus désormais que douze chanoines (y compris les dignitaires)
A la fin du Moyen Age, la collation des prébendes est partagée entre le Saint-Siège et le chapitre. Le pape avait la collation des canonicats devenus vacants durant les mois de janvier, février, avril, mai, juillet, août, octobre et novembre. Pendant les 4 autres mois (mars, juin, septembre et décembre), le chapitre demeure collateur
Archives départementales du Doubs, G 1257-1418
B. Hauréau, Gallia Christiana, t. 15, Paris, 1860, col. 52-53, 92-93
E. Clouzot, Pouillés des provinces de Besançon, de Tarentaise et de Vienne, Paris, 1940 (Recueil des Historiens de la France. Pouillés, 7), p. 11,12,25
B. de Vregille, Hugues de Salins, archevêque de Besançon, 1031-1066, Lille, 1983, 3 t.
dir. Cl. Fohlen, Histoire de Besançon, Besançon, 1981, nouvelle édition, 2 t.
J. Rossignot, La Madeleine de Besançon, Besançon, 1902
Les informations en italique sont incertaines
Auteur(s) de cette notice: Frédéric Genévrier, le 31/7/2022
Pour citer cette fiche:
Frédéric Genévrier, « Fiche de la collégiale Sainte-Madeleine de Besançon », Collégiales - Base des collégiales séculières de France (816-1563) [en ligne </?i=fiche&j=478>], version du 31/7/2022, consultée le
D'après la tradition, l'actuelle église Sainte-Madeleine a été précédée d'un oratoire qui aurait été fondé par saint Lin, premier évêque de Besançon (derniers tiers du IIIe siècle). Peut-être l'église Sainte-Madeleine jouit-elle des droits paroissiaux depuis le milieu du XIe siècle