Chapitre séculier - Fiche à valider
L'adoption de la règle de saint Augustin à Saint-Paul de Besançon est l'oeuvre de l'archevêque Anseri et du chanoine Gerland, maître des écoles de l'église cathédrale Saint-Jean. En 1122, le chapitre de Saint-Paul suit encore ses anciennes coutumes : le doyen Aimon obtient alors du pape Calixte II confirmation des libertés du chapitre. Mais, 9 ans plus tard, coexistent à Saint-Paul, depuis quelque temps déjà, 2 groupes de chanoines : les séculiers ont à leur tête Aimon ; un groupe de chanoines réguliers est placé sous la direction du prieur Gerland. Le 4 mai 1131, l'archevêque Anseri règle les rapports entre les 2 groupes de chanoines ; seuls les réguliers pourront dorénavant se recruter. Le 3 février 1132, le pape Innocent II statue qu'à la mort des chanoines séculiers qui se trouvent à Saint-Paul, leurs prébendes seront employées aux besoins des réguliers et que les nouveaux chanoines devront embrasser la règle de saint Augustin
Le monastère Saint-Paul de Besançon est fondé par saint Donat, évêque de Besançon. Dans sa contribution à l'Histoire de Besançon, Bernard de Vregille date cette fondation des années 625-630
Le monastère Saint-Paul de Besançon est fondé par saint Donat, évêque de Besançon. Dans sa contribution à l'Histoire de Besançon, Bernard de Vregille date cette fondation des années 625-630
Saint-Paul est en relation avec :
Archives départementales du Doubs, 67 H
dir. Cl. Fohlen, Histoire de Besançon, Besançon, 1981, nouvelle édition, 2 t.
B. de Vregille, Hugues de Salins, archevêque de Besançon, 1031-1066, Lille, 1983, 3 t.
L. Marquiset, L'abbaye Saint-Paul de Besançon (650-1775), Besançon, 1909
Les informations en italique sont incertaines
Auteur(s) de cette notice: Frédéric Genévrier, le 31/7/2022
Pour citer cette fiche:
Frédéric Genévrier, « Fiche de la collégiale Saint-Paul de Besançon », Collégiales - Base des collégiales séculières de France (816-1563) [en ligne </?i=fiche&j=429>], version du 31/7/2022, consultée le
Le chapitre de Saint-Paul de Besançon suivait très probablement la Règle d'Aix de 816 (comme les autres fondations canoniales d'Hugues de Salins) sinon dans le détail de sa législation, du moins dans ses lignes directrices