Chapitre séculier - Fiche valide
L'existence de cette église est mentionnée indirectement dans un diplôme de Louis le Pieux qui, en 834, évoque des biens se trouvant in potestate sanctorum Amatorum et Ferreoli. Elle est attestée dans les actes du concile de Chalon en 887 comme une abbatiola hors les murs de la cité. Lors de son union à l'abbaye bénédictine Saint-Bénigne de Dijon, en 1024, elle appartenait à l'ordre canonial et se trouvait dans la dépendance du clergé de la cathédrale, qui y enterrait ses morts, sans que l'on puisse savoir s'il s'agissait d'une communauté autonome, d'une église où des chanoines de la cahédrale venaient assurer certains offices, ou même si elle appartenait simplement, en bénéfice, à l'un des archidiacres. Les principaux dignitaires de la cathédrale donnent leur approbation à l'union à Saint-Bénigne. L'abbatiola de Saint-Ferjeux, toute proche, lui était étroitement liée
La communauté a été régularisée par celui qui en était alors l'abbé, l'archidiacre Humbert, avec l'accord de l'évêque Lambert. Ce prieuré dépend de l'abbaye bénédictine Saint-Bénigne de Dijon
Saint-Amâtre est en relation avec :
L'ancien prieuré a été transformé en hôtel, l'Hôtel du Cheval Blanc, http://www.hotel-langres.com
Archives départementales de la Haute-Marne, G 2 n° 6
éd. L. d'Achery, Chronica Sancti Benigni Divionensis (Veterum aliquot scriptorum spicilegium, 1), Paris, 1665, p. 456
éd. G. Chevrier et M. Chaume, Chartes et documents de Saint-Bénigne de Dijon, prieurés et dépendances, II, 990-1124, n° 279, n° 411
J. D. Mansi, Sacrorum conciliorum nova et amplissima collectio, t. 18 A, Venise, 1783, col. 51
A. Roserot, "Diplômes carolingiens originaux des Archives de la Haute-Marne", Bulletin de la Société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne, t. 47, 1893, p. 509-511 n° 2.
Gallia christiana, t. IV, col. 653-654
J. Laurent et F. Claudon, Abbayes et prieurés de l'ancienne France, Ligugé-Paris, 1941 (Archives de la France monastique, 45), t. XII, p. 415-416
dir. N. Gauthier et J. C. Picard, Province ecclésiastique de Lyon (Topographie chrétienne des cités de la Gaule des origines au milieu du VIIIe siècle, 4), Paris, 1986, p. 54
Les informations en italique sont incertaines
Auteur(s) de cette notice: Vincent Tabbagh, le 28/4/2020
Pour citer cette fiche:
Vincent Tabbagh, « Fiche de la collégiale Saint-Amâtre de Langres », Collégiales - Base des collégiales séculières de France (816-1563) [en ligne </?i=fiche&j=320>], version du 28/4/2020, consultée le
Une abbatiola est mentionnée pour Saint-Amâtre dans un acte de 887