Chapitre séculier - Fiche à valider
La collégiale était placée sous la juridiction de l'archidiacre d'Etampes. Un établissement hospitalier installé dans le collatéral gauche de l'église s'appelait au XIIe siècle l'Aumônerie Notre-Dame. Au XIIe siècle une école avait été établie sous la dépendance de la collégiale, un maître y enseignait la grammaire et les arts libéraux. Une crypte, sous le choeur, abritait les reliques de trois martyrs d'une même famille, Cant, Cantien et Cantienne, qui auraient été données par le roi Robert le Pieux. D'après le Pouillé du milieu du XIVe siècle, les douze prébendes sont d'égale valeur, taxées à 14 livres, à la collation du comte d'Etampes. Le clergé de cette église comporte de plus, à cette date, quinze chapelains soumis aux obligations du choeur et quatre chapelains indépendants, tous à la collation du chapitre.
Un chantre est attesté en 1367 mais il n'est pas question de cette dignité dans le pouillé de 1350
Le chefcier, mentionné par exemple en 1147, se transforme au XIVe siècle en curé de la paroisse
Le chantre est élu par les chanoines
Les seigneurs du lieu ont été les rois de France, puis les comtes d'Etampes
A. Longnon, Pouillés de la province de Sens, Paris, 1904 (Recueil des historiens de la France. Pouillés, 4), p. 45, p. 95
éd. J.M. Alliot, Cartulaire de Notre-Dame d'Etampes, Paris, 1888 (Documents publiés par la société historique et archéologique du Gâtinais, 3)
C. Métais, Cartulaire de Notre-Dame de Josaphat, Chartres, 1911, t. I, n° 147
Corpus christianorum, Patrologia latina, t. CCVI, col. 898
P. Quesvers et H. Stein, Pouillé de l'ancien diocèse de Sens, Paris, 1894
B. Fleureau, Les Antiquitez de la ville et du duché d'Estampes, Paris, 1683
L. Marquis, Les rues d'Etampes et ses monuments, Etampes, 1881
Gallia christiana, t. XII, Paris, 1770, col. 128-129
Les informations en italique sont incertaines
Auteur(s) de cette notice: Vincent Tabbagh, le 11/12/2022
Pour citer cette fiche:
Vincent Tabbagh, « Fiche de la collégiale Notre-Dame de Etampes », Collégiales - Base des collégiales séculières de France (816-1563) [en ligne </?i=fiche&j=303>], version du 11/12/2022, consultée le
La dignité abbatiale semble avoir été détenue par le roi avant sa disparition en 1210. Henri et Philippe de France, frères de Louis VII, en furent successivement abbés