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Saint-Gilles

Chapitre séculier - Fiche en cours

Informations générales

L'abbaye de Saint-Gilles était une abbaye très importante du sud de la France qui reçut de nombreux soutiens de la part des papes dont sa protection directe. Située à proximité d'un bras du Rhône, c'était un des lieux d'embarquement pour prendre la mer, notamment en période de croisade. C'était aussi un lieu de pèlerinage important puisqu'elle conservait les reliques du saint ermite Gilles, culte qui a un rayonnement important au Moyen Âge. L'abbaye qui est intégré à l'ordre clunisien au XIIe siècle est sécularisée en 1538 par une bulle de Paul III

Frise chronologique

Localisation

Localisation administrative actuelle

  • Saint-Gilles (Gard, France)

Géographie religieuse médiévale

  • Diocèse de Nîmes (province ecclésiastique de Narbonne)

Chronologie Les évènements concernant la chronologie sont en bleu dans la frise

  • Fondation en 1538

    L'abbaye est sécularisée par une bulle de Paul III en tenant compte de l'avis du roi François Ier et de l'abbé commendataire Théodore Jean

Transformations de l'établissement

Transformation de l'institution Les informations concernant les transformations sont en vert sombre dans la frise

État antérieur

  • Communauté monastique (communauté masculine) entre circa 1538 et 1538

    L'abbaye de Saint-Gilles du Gard est très ancienne et son existence remonterait au VIIe siècle. D'abord sous le vocable des Saints-Pierre-et-Paul, elle prend celui de Saint-Gilles à partir du IXe siècle. Gilles est un ermite dont l'église conserve les reliques. Le monastère est rattaché à Cluny à partir de la fin du XIe siècle avec le privilège de pouvoir élire son abbé

État du chapitre

  • Chapitre séculier (communauté masculine) entre 1538 et 1790

Effectifs

Chanoines et dignitaires Les informations concernant les chanoines et dignitaires sont en rouge sombre dans la frise

  • 1 abbé à partir de 1538

    Théodore Jean, abbé commendataire, devient le premier abbé séculier

  • 1 doyen à partir de 1538

    Il existe aussi deux archidiacres (un mineur et un majeur) deux dignités après le doyen

  • 1 sacriste à partir de 1538
  • 1 préchantre à partir de 1538

    Un précenteur est maintenu

  • 1 trésorier à partir de 1538
  • 25 chanoines (sans les dignitaires) à partir de 1538

    Sont créés 18 canonicats majeurs (inclus les 6 dignités : doyen, 2 archidiacres, sacriste, précenteur et trésorier) et 13 canonicats mineurs

Collateurs Les informations concernant les collateurs sont en rouge claire dans la frise

Bénéfice indéterminé

  • abbé de Saint-Gilles : 15 prébendes en 1538

    L'abbé, ou son vicaire général au spirituel, dispose de la collation et de la provision des prébendes de doyen, d'archidiacre mineur, du précenteur et des canonicats majeurs en janvier février, mai-juin, septembre-octobre

  • chapitre du lieu : 28 prébendes en 1538

    Le chapitre dispose de la collation et provision des dignités d'archidiacre majeur, de sacriste, de trésoriers, des canonicats majeurs et des canonicats et autres bénéfices mineurs en mars-avril, juillet-août et novembre-décembre

État actuel du site

  • En élévation partielle

Documentation

Sources manuscrites

  • Archives départementales du Gard, H 1-32 ; 785-787 ; 916-919 et plus particulièrement H 785, n°138, bulle de sécularisation

Sources imprimées

  • Goiffon (abbé), Bullaire de l'abbaye de Saint-Gilles, Nîmes, imp. de P. Jouve, 1882, p. 254-291

Les informations en italique sont incertaines

Auteur(s) de cette notice: Hervé Chopin, le 14/7/2022
Pour citer cette fiche:
Hervé Chopin, « Fiche de la collégiale Saint-Gilles de Saint-Gilles », Collégiales - Base des collégiales séculières de France (816-1563) [en ligne </?i=fiche&j=1374>], version du 14/7/2022, consultée le

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