Chapitre séculier - Fiche en cours
Entre 1060 et 1067, l'archevêque d'Arles, Raimbaud de Reillane, réclame au pape Alexandre II, la protection pontificale du monastère Saint-Victor et celle d'une église construite, la sienne, en ces termes : me construxisse ecclesiam à Barjols, au sein de laquelle vivent des clerici vivant sub regulari norma.
En 1085, Bertrand, évêque de Fréjus, confirme comme à Pignans la présence de clerici vivant seculariter dans cette église dédiée à La Vierge.
Dès 1119, par promulgation de l'évêque de Fréjus, la paroisse dépend de la main de l'évêque contrairement à d'autres paroisses voisines, inventoriées commes telles et dépendantes de l'abbaye de Saint-Victor.
La collégiale abrite les reliques de saint Marcel, évêque de Die en Dauphiné.
Les Angevins entrent en possession de Barjols, de son château et d'une partie de la seigneurie, l'autre étant régie par la collégiale. La reine Marie de Majorque s'y retire , probablement entre 1339 et 1346
Les bulles des papes Pie IV, Clément VIII et Benoît XIV accordent diverses indulgences à l'église collégiale de Barjols et déclarent la prévôté élective
La prévôté étant élective, c'est le chapitre qui en nomme le détenteur, mais vers la fin du XIVe siècle, elle se transmet le plus souvent par résignation. Le prévôt est parfois nommé par l'évêque, par le légat d'Avignon ou reçoit directement de Rome ses lettres de provisions
D'après la copie de 1435 d'un acte du 11 février 1246, Innocent IV adresse à l’archevêque d’Aix Raymond Audibert, le soin d’examiner la procédure d’élection du nouveau prévôt de Barjols et confirme cette élection du prévôt dont le nom de l’élu n’est pas mentionné
La charge de théologal est créée en 1569, sur l'invitation de l'évêque de Fréjus, Bertrand de Romans, conformément aux prescriptions du concile de Trente
D'après la copie de 1435 d'un acte du 11 février 1246, Innocent IV adresse à l’archevêque d’Aix Raymond Audibert, le soin d’examiner la procédure d’élection du nouveau prévôt de Barjols et confirme cette élection du prévôt pour laquelle le nom de l’élu n’est pas mentionné.
La prévôté étant élective, c'est le chapitre qui en nomme le détenteur, mais vers la fin du Moyen Age, elle se transmet le plus souvent par résignation. Le prévôt est parfois nommé par l'évêque, par le légat d'Avignon ou reçoit directement de Rome ses lettres de provisions.
Les bulles des papes Pie IV, Clément VIII et Benoît XIV accordent diverses indulgences à l'église collégiale de Barjols et confirment toujours son caractère électif
En 1252-1253, il est fait état d' "une grande porte du cloître dans la maison de la cour". Le cloître fut démoli au XVIIe siècle.
Archives départementales du Var, 3 G 1-69
Archives départementales du Var, FF 18 r°-v°
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Les informations en italique sont incertaines
Auteur(s) de cette notice: Abel Lamauvinière / Emmanuel Moureau / Hervé Chopin, le 30/7/2022
Pour citer cette fiche:
Abel Lamauvinière / Emmanuel Moureau / Hervé Chopin, « Fiche de la collégiale Sainte-Marie de Barjols », Collégiales - Base des collégiales séculières de France (816-1563) [en ligne </?i=fiche&j=1372>], version du 30/7/2022, consultée le
En 1021, Arbertus, sa femme, son frère et ses enfants lèguent au monastère de Saint-Victor tout ce qu'ils possèdent à Barjols en l'honneur de la Mère de Dieu et de saint Jean