Chapitre séculier - Fiche valide
Le chapitre est donné en 1160 aux chanoines réguliers de Bénévent par le chapitre cathédral de Limoges, lesquels s'engagent à entretenir 9 chanoines à Saint-André (FONT-REAULT, n°CCII, p. 196-197)
A la suite de la résignation du dernier prieur Etienne Vidaud en 1623, une communauté de carmes déchaussés s'installe dans le site en 1625 (MIROUSE GERARDOT 2009)
D'après les auteurs de la Gallia christiana, résumés par l'abbé Nadaud, l'église aurait été bâtie par l'évangélisateur du Limousin saint Martial, puis détruite par Pépin le Bref et enfin rasée lors des invasions normandes (Pouillé historique, p. 180). La première attestation de l'église ne date pourtant que de 988 (FONT-REAULT, n°CXXXIV, p. 145-146) et en 1160, on se souvient que la matrix ecclesia de Saint-André est la cathédrale de Limoges
Saint-André est en relation avec :
En 1107, l'abbé de Saint-André est Gausbertus et 3 chanoines sont cités, "Petrus de Marlac, P. de Beirin, Constantinus" (CHAMPEVAL, n°72).
Rigaldus de Corpso, chanoine de Saint-Etienne et abbé de Saint-André, est attesté dans un acte du cartulaire d'Uzerche daté entre 1073 et 1086 (CHAMPEVAL, n°67bis)
éd. J. de Font-Réaulx, "Sancti Stephani Lemovicensis cartularium", Bulletin de la Société archéologique et historique du Limousin, t. 69, 1919, p. 5-258, http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57622902/f1.image
éd. A. Geoffroy, Cartulaire du prieuré Saint-Barthélemy de Bénévent (1076-1282), Poitiers, Université de Poitiers, 1979 (thèse de doctorat dactylographiée)
éd. D. de Sainte-Marthe, Gallia christiana in provincias ecclesiasticas distributa, t. II, Paris, 1720, col. 620-6203, col. 551-552
éd. A. Lecler, "Abbé Joseph Nadaud, Pouillé historique du diocèse de Limoges", Bulletin de la Société archéologique et historique du Limousin, t. 53, 1903, p. 179-182, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5470841k
éd. J. B. Champeval, Cartulaire de l'abbaye d'Uzerche, Paris-Tulle, 1901, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1120156
J. Becquet, "Les chanoines réguliers de Lesterps, Bénévent et Aureil en Limousin aux XIe et XIIe siècles", Bulletin de la Société archéologique et historique du Limousin, t. 101, 1972, p. 105-106 (réédition fac-similée dans BECQUET 1985)
J. Becquet, "Le bullaire du Limousin", Bulletin de la Société archéologique et historique du Limousin, t. 100, 1973, p. 111-149
J. Becquet, La vie canoniale en France aux Xe-XIIe siècles, Londres, Valiorum reprints, 1985
Y. Veyrenche, "Les chanoines réguliers en Limousin (XIe - XIIe siècles), de la réforme aux réseaux canoniaux", dans Israël du Dorat: être chanoine en l’an Mil. Discipline, culture, cadres institutionnels et monumentaux des chanoines entre les temps carolingiens et la Réforme grégorienne, dir. A. Masonni, E. Sparhubert, Limoges, PULIM, 2020, p. 51-52, 54
F. Mirouse, A. Gérardaud, 10 H Carmes déchaux de Saint-André de Limoges, Limoges, Archives départementales de la Haute-Vienne, 2009, http://archives.haute-vienne.fr/a/418/carmes-de-saint-andre-de-limoges-petits-carmes-10-h-/
Les informations en italique sont incertaines
Auteur(s) de cette notice: Manon Durier / Anne Massoni, le 6/4/2020
Pour citer cette fiche:
Manon Durier / Anne Massoni, « Fiche de la collégiale Saint-André de Limoges », Collégiales - Base des collégiales séculières de France (816-1563) [en ligne </?i=fiche&j=1356>], version du 6/4/2020, consultée le
Le chapitre est attesté entre 1052 et 1060 (FONT-REAULX, acte n°LX, p. 76) par la charge abbatiale détenue par Gausbertus, qui est en même temps archidiacre au chapitre cathédral de Limoges. Cela fait penser que la communauté existe depuis l'époque carolingienne, dans l'étroite dépendance du chapitre cathédral, mais sans attestation dans les sources. Les chanoines de Saint-André sont cités dans un acte de 1073-1086 (CHAMPEVAL, n°67bis). Vers 1073, Adémar II, vicomte de Limoges, confirme la restitution qu’il a faite, avec l’accord du duc Guillaume d’Aquitaine, de l’abbatiat ("abbatia") Saint-André au chapitre cathédral de Limoges (FONT-REAULT, n°LXXX, p. 93-94), ce qui laisse penser que la désignation de l'abbé de Saint-André est dans les mains de la famille vicomtale depuis le début du siècle. Pascal II confirme en 1106 le monastère ("monasterium") Saint-André parmi les possessions du chapitre cathédral Saint-Etienne (FONT-REAULT, n°CXCII, p. 183-185)