Chapitre séculier - Fiche en cours
La collégiale de Moûtiers est née des dissenssions qui se firent sentir à l'intérieur du chapitre cathédral de Tarentaise régularisé en 1145 par une bulle du pape Eugène III. Certains chanoines acceptent mal cette régularisation et le différend se poursuit entre séculiers et réguliers. La séparation en deux chapitres distincts fut confirmée par le pape Alexandre IV en 1260 avec la construction d'une nouvelle église en 1259, Sainte-Marie, sur la rive gauche de l'Isère, alors que la cathédrale Saint-Pierre se trouve sur la rive droite à quelques centaines de mètres plus à l'est
Le pape Alexandre IV concéda le droit d'ériger une nouvelle église Notre-Dame et un chapitre de 12 chanoines en 1260. Les chanoines participent à l'élection de l'archevêque avec les chanoines réguliers qui sont à la cathédrale Saint-Pierre. Les séculiers reçoivent un tiers de la mense capitulaire et les réguliers le reste. Il existe quatre prébendes sacerdotales
Le chapitre est composé d'un archidiacre qui réceptionne les nouveaux chanoines. Cet archidiacre est compris parmi les douze chanoines. il est l'égal d'un doyen (qui ibidem loco decani, qui antiquitus in dicta Tarentasiensi ecclesia fuerat) (Besson, n°61, p. 399)
P. Duparc, "La création des collégiales de Savoie", dans Recherches sur l'économie ecclésiale à la fin du Moyen Age autour des collégiales de Savoie, Actes de la table ronde internationale d'Annecy, 26-28 avril 1990, Annecy, Académie salésienne, 1991 (Mémoires et documents publiés par l'Académie salésienne, t. 97), p. 45-51
Besson, Mémoires pour l'histoire ecclesiastique des diocèses de Genève, Tarantaise, Aoste, et Maurienne, et du décanat de Savoye, Nancy, Sébastien Henault imprimeur, 1759
Les informations en italique sont incertaines
Auteur(s) de cette notice: Hervé Chopin, le 25/7/2022
Pour citer cette fiche:
Hervé Chopin, « Fiche de la collégiale Notre-Dame de Moutiers », Collégiales - Base des collégiales séculières de France (816-1563) [en ligne </?i=fiche&j=1352>], version du 25/7/2022, consultée le
Confirmation par une bulle d'Alexandre IV en 1260