Chapitre séculier - Fiche à valider
De la collégiale fondée dans les années 1250-1260 par Pierre d'Aigueblanche, évêque d'Hereford, il ne reste plus que quelques éléments conservés lors de la reconstruction de l'église au XIXe siècle. Jusqu'en 1738, Randens était rattachée à Aiguebelle, ce qui explique parfois que l'on appelle la collégiale, collégiale d'Aiguebelle.
En 1792, les troupes françaises arrivent en Savoie et à Aiguebelle. La collégiale est suprrimée et ses biens confisqués et vendus. Le tombeau du fondateur est fondu
L'église est détruite en grande partie en 1748 par une crue torrentielle. Elle est reconstruite au XIXe siècle à l'emplacement de l'ancienne collégiale
Le prévôt dispose de la juridiction temporelle et spirituelle. Il est de, droit, chanoine de Saint-Jean de Maurienne
Les statuts conservés sous forme d'une copie du XVIe siècle datent de 1267. Ils mentionnenent que le chapitre est composé de 13 chanoines. Il devait y avoir 4 prêtres en plus du trésorier, 4 diacres et 4 sous-diacres, avec 5 prébendes sacerdotales, 4 prébendes diaconales et 4 prébendes sous-diaconales
L'évêque de Maurienne se voit reconnaître le droit d'instituer les chanoines
Le comte Amédée V récupère le droit de patronage en 1295
Archives départementales de la Savoie, SA 207
Mugnier (Fr.), Les Savoyards en Angleterre et Pierre d'Aigueblanche, évêque d'Hereford, Chambéry, 1890
Les informations en italique sont incertaines
Auteur(s) de cette notice: Hervé Chopin, le 25/7/2022
Pour citer cette fiche:
Hervé Chopin, « Fiche de la collégiale Sainte-Catherine de Randens », Collégiales - Base des collégiales séculières de France (816-1563) [en ligne </?i=fiche&j=558>], version du 25/7/2022, consultée le
Après avoir été autorisé par le pape Alexandre IV à construire une église sur sa terre (1255), Pierre d'Aigueblanche rédige les statuts d'un chapitre collégial (1267)