Chapitre séculier - Fiche à valider
Charlemesnil constitue un bon exemple de collégiale seigneuriale, dont les membres restent liés au patron qui les a nommés. Le service liturgique est fixé en 1402 aux heures canoniales et aux heures de la Vierge en plain-chant selon l'ordinaire de la cathédrale de Rouen et à 3 messes par jour, deux basses dont l'une au point du jour pour les travailleurs, et la grand messe. Les mémoires du fondateur et de sa famille, mais aussi de Charles V et de son épouse sont présentes en ces offices par de nombreuses prières chantées. L'acte de fondation organise de nombreux obits pour des membres de la famille d'Estouteville et de la cour de France. Les chanoines doivent être prêtres et ne sont reçus qu'après 24 ans accomplis. L'obligation de résidence ne peut être effacée par une grâce apostolique, mais les chanoines, avec l'autorisation de la communauté, peuvent s'absenter deux mois par an. A la fin du XVe siècle, au moins 3 chanoines prébendés se voient, à des dates différentes, privés de leur bénéfice pour non résidence et remplacés par l'un des semi-prébendés, dits aussi petits chanoines. Dès 1402 deux offices de clercs, à la nomination et révocation du patron, ont été constitués. Le gros des prébendes est fixé à 40 sous de rente annuelle, les distibutions à 20 deniers par jour, plus 10 deniers pour la grand messe à 20 fêtes de l'année. En 1402, chaque chanoine s'installe dans une maison neuve et en bon état, équipée et meublée, avec un valet, aucune femme ne pouvant y résider à l'exception de la mère du chanoine si elle est âgée de plus de 50 ans. L'archevêque a droit de visiter la collégiale et de lever pour cela une procuration de 10 livres tournois.
La collégiale est unie en 1770 à celle de Sauqueville, à proximité
Sainte-Catherine-de-Charlemesnil est en relation avec :
L'acte de fondation de 1402 précise qu'il s'agit d'un officier et non d'un dignitaire
L'acte de fondation de 1402 précise qu'il s'agit d'un officier et non d'un dignitaire
Deux chanoines semi-prébendés sont ajoutés par le fondateur
Jean d'Estouteville fonde un nouveau bénéfice dans la collégiale en 1412, sans doute un chanoine demi-prébendé qui vient s'ajouter aux 2 autres, 8 chanoines jouissant par ailleurs d'une pleine prébende
Archives départementales de la Seine-Maritime, G 1485, G 1486, G 9404-9423, 9435 fol. 4v, 9436 fol. 4v, 9437 fol. 6r, 9439 fol. 8r, 9445 fol. 10v, 9446 fol. 3v et 4r, 9448 fol. 1r, 8v et 13r, 9450 fol. 3r, 9451 fol. 1r, 9459 fol. 10r, 9464 fol. 3r et 7v, 9465 fol. 8v, 9468 fol. 5v, 9471 fol. 5v; J 292 (copie de l'acte de fondation)
C. de Beaurepaire, Recherches sur l'instruction publique dans le diocèse de Rouen avant 1789, Evreux, 1872, p. 43
Dictionnaire topographique de la Seine-Maritime, p. 218
Les informations en italique sont incertaines
Auteur(s) de cette notice: Vincent Tabbagh, le 27/7/2022
Pour citer cette fiche:
Vincent Tabbagh, « Fiche de la collégiale Sainte-Catherine-de-Charlemesnil de Anneville-sur-Scie », Collégiales - Base des collégiales séculières de France (816-1563) [en ligne </?i=fiche&j=191>], version du 27/7/2022, consultée le
Le fondateur a élu sépulture dans la collégiale, située près de son château